Le petit chez soi d'Ichigo

Le matin vient de se lever ! C’est l’heure du petit-déjeuner ! Tout cela annonçant une belle journée, la vie débutait ! C’est ainsi que comme à l’accoutumée, tête de hérisson s’étira de tout son long dans son lit, ses membres s’allongeant de part et d’autres pour gagner en espace dans ce lit monoplace qu’il avait, baillant aux corneilles sans se préoccuper d’un éventuel entourage, Kurosaki-kun venait de passer une nuit agitée ! Peut-être était-ce dû à une fréquentation trop oppressante avec Kon ! Son rêve mettant en scène certaines des jeunes femmes qu’il connaissait, l’avait complètement chamboulé, et, mieux valait ne plus y penser ! Du moins, il s’efforcerait de se plier à cette règle, baissant le regard, honteux de lui-même, puis secouant la tête, le rouge aux joues ! Bon, une seule chose pouvait le calmer lorsqu’il était dans cet état ! Oui, il valait mieux se diriger vers la salle de bains et prendre une bonne douche ! Fallait dire, ce n’était pas de la faute de Kurosaki-kun après tout , ce n’était pas de sa faute si Yoruichi à la Soul Society s’était complètement dévêtue devant lui ! Mais n’en parlons plus, notre héros dévalait un à un les escaliers de la clinique pour se diriger vers la salle de bains… S’enfermant dans la salle de bains, il fit couler l’eau alors que d’ors et déjà, il commençait à se déshabiller, retirant son T-shirt, dévoilant par la même occasion des abdominaux en chocolat et autres biceps à faire frémirrrr, il finit tout de même par enlever son bas de pyjama.

Complètement nu comme un ver, il se glissa sous les gerbes d’eau froide qui s’élançaient avec entrain sur le corps du jeune homme, ruisselant sur sa peau, coulant, roulant, tournicotant pour poursuivre leur course folle sur le sol de la cabine de douche. Cette eau vivifiante le fit se raidir sous le poids de la surprise, mais bien vite elle lui remit les idées au clair ! Ouf ! Tout ceci n’était qu’un mauvais rêve ! Oui un mauvais rêve ! Après avoir utilisé le gel douche officiel de Kurosaki, et s’être shampouiner les cheveux plusieurs fois, le voilà propre comme un sou neuf !

Après s’être séché, le shinigami remplaçant s’habilla… Une tenue simple lui suffirait, rien de tel qu’un bon jean et T-shirt…

[color=white]Que ferait-il en cette belle journée ?

Tout prêt, tout beau, c’était deux mots qui pouvaient lui correspondre à cet instant ! Son poil de carotte brillant, l’œil vif, voilà que tête d’oursin s’élançait dans cette nouvelle journée ! Et quelle journée, pour une fois, Ichigo n’avait pas véritablement un programme établi, pas de méchants hollow à renvoyer vers la Soul Society, par conséquent Rukia n’était pas sur son dos à le tanner pour partir en chasse à la moindre fausse alerte ! Il fallait dire les engins vendus par Urahara-san était des plus spéciaux ! Et, il n’était pas rare de se retrouver avec un téléphone-capteur de hollows défectueux ou autre défaut de fabrication sur quelconque article.
Se posant quelques instants sur le canapé du salon, le rouquin se mit à chercher une activité qui saurait le satisfaire. Sa physionomie s’était donc légèrement renfrognée, ses sourcils s’étaient permis de s’arquer plus pour accentuer de façon significative son froncement de sourcils habituel, ses prunelles chocolats tournaient en rond dans leurs orbites, visualisant la salle principale du petit chez soi d’Ichigo encore et encore dans une monotonie insoutenable, ses menottes jouaient l’une sur l’autre, ses doigts se triturant pour occuper la sensation de vide qui l’envahissait ! En un mot, l’ennui était omniprésent !
Mais c’est alors qu’une idée de génie lui vint ! En ce jour ensoleillé, la chaleur se faisait étouffante, écrasante, et, nul brin d’air ne se faisait sentir dans l’home sweet home du shinigami remplaçant, c’est par ce raisonnement des plus tortueux qu’il décréta devoir aller à la plage ! Il n’était pas particulièrement adepte des bains en public mais gardait un souvenir plus agréable des étendues sablées que de la piscine…
Se pressant, il se redressa de son assise pour partir à la recherche d’un maillot de bain, farfouillant dans les différents placards de sa chambre, son investigation ne fut guère concluante, et, il dut se résoudre à abandonner cette entreprise.

« Pfiouu, je ferai mieux d’aller faire un tour en ville, je trouverai bien un magasin pour m’acheter un maillot.. »

S’exclama-t-il avec un léger dépit. Mais sa détermination, et, sa volonté étaient telles qu’il s’engouffra au dehors de sa demeure. Prenant bien soin de fermer à clé derrière lui, il était enfin sorti de chez lui ! Tout ça pour ça. Une légère brise marine se faisait sentir, fouettant le visage de l’infortuné Kurosaki-kun, l’air s’écoulant avec une grande attention dans la tignasse d’Ichigo pour « ordonner » la chevelure rousse, et, les quelques mèches rebelles du rouquin. Mais en vérité, le shinigami remplaçant ne s’en souciait guère, il errait dans les ruelles à la recherche d’une boutique de maillots. Son allure se faisait distinguée, sa hâte s’était calmée, le souffle frais du vent l’apaisant, il avait réduit son pas pour profiter un maximum de ce que la providence lui donnait. A savoir, un environnement baigné par les rayons de l’astre solaire, un climat des plus délicieux, et un paysage urbain certes quelque peu imposant se dévoilait sous ces yeux.
Mais alors qu’il se dirigeait vers la côte, espérant y trouver plus de magasins du type qu’il cherchait, il s’arrêta sur sa route, se postant avec un air guère très fût-fût devant une boutique vendant divers articles balnéaires… S’avançant vers le magasin, bientôt un petit chauve se jetait sur lui, l’invitant à entrer pour venir voir les différents articles….

Une magnifique journée se révéla aux yeux encore sous l’emprise du sommeil du jeune Kira. Allongait sur son lit il admirait le ciel bleu à travers le velux au plafond. Les rayons intenses du soleil traversaient le carreau pour caressait son visage pale et fatiguer. Il décida enfin de se lever après quelques minutes de médiation imprécise sur un mixe de pensé floues et indéterminées. Kira, torse nu, ne portant qu’un simple calcons comme tenue de nuit, se dirigea vers la lavabo de son petit appartement, dormir en tenu si légère lui permettait d’évité les fortes chaleurs de nuit d’été.

Il s’admira quelques secondes dans le miroir qui surplombé son lavabo, son corps était en contradiction avec l’image qu’on se faisait en voyant sa visage blême, un physique avantageux, aux muscle sec et tracé, preuve qu’il tenait une assez bonne forme physique malgré les apparences. Il fit coulait l’eau du robinet à flot, récoltant avec ses mains l’eau fraîche pour se rafraîchir le visage et se réveiller un peu au contact de l’eau glacé. Rein à dire sa réveille … Sa mèche bonde pendant éternellement devant son visage était maintenant trempé, répandant des coulées d’eau claire sur son visage pour ensuite s’écraser su le sol. Maintenant qu’il était plus ou moins conscient il se dirigea vers la douche d’un pas légèrement lourd. Il se débarrassa du peu de vêtement qu’il portait pour pénétrer dans la douche et faire sa toilette. L’eau froide le fit sursauté au premier contact, mais il s’y habitua vite, bien que sa peau était parcourue de frissons. Il prenait toujours une bonne douche d’eau glacée le matin, car de nature peu dynamique surtout le matin, il avait besoin d’un sacré choc pour le tirer entièrement des griffes du sommeil.

Après quelques minutes il consentit enfin à sortir de la douche, sans attendre après, s’être bien sécher, le jeune homme se dirigea vers sa commode, nu comme un ver, enfin personne ne pouvait le voir ici, après tout il était chez lui donc il n’avait aucune gène à se promener de la sorte. Il sortit sa tenu chic, un costar assez décontracté à col ouvert, chemise blanche assez serrée, pantalon noir, cravate rouge et chaussure de cuir noir. Il ne s’habillait pas comme ça tout les jours, non cette panoplie était réservé pour les jours de boulot, en effet Kira travaillait dans un casino, donc tenue de soirée exigeait pour le personnel et les clients. De plus il avait quand même un poste important au sein de cette entreprise, il était l’assistant du gérant, son patron adulé Gin Ichimaru, et il avait aussi comme fonction secondaire la gestion de la table de black Jack.

Il vouait une admiration sans borne à ce dernier, être sous ses ordres était l’une des plus grande fierté de Izuru. Une fois bien habillé et costume impeccable, sans aucun plies, il partit en direction de la cuisine, le petit déjeuné était aussi une étape importante, surtout pour lui. Son déjeuné quotidien était pour le moins inhabituel, en effet tout les matins il engloutissait DIX tasses de café noire sans lait et sans sucre ! Un tel régime avait pour but de le tenir en forme toute la journée, d’ailleurs il en devait tout exciter après sa rasade quotidienne de café. Sans ça il s’endormirait tout les dix mètres. Grâce à ce breuvage miraculeux Kira était plus dynamique et souriant, bien que ses sauts de bonne humeur étaient réservés à ses amis proches, certains de ses collègues de travail et son patron Gin. Les étrangers n’avaient droit qu’a la vue d’un visage impassible et presque triste. Autant ne pas gaspiller sa précieuse énergie à sourie et plaisanté avec des étrangers.

Une demi heures parées, Kira était fin prêt pour sa journée, ses batteries chargées à bloc de caféine il poussa la porte d’entré de sa petite demeure. Il referma la porte à clef derrière lui. Le jeune homme sorti de sa poche intérieur un paquet de cigarette, oui Kira était fumeur, un sacré fumeur même, il avait toujours une clope au bec. Mais ce tabagisme actif avait un but, il fumait pour se déstresser, en effet quand on buvait une cinquantaine de tasse de café chaque jours, la caféine jouer de rude tour aux nerfs du jeune homme, et la cigarette lui permettait un moment de détente pour qu’il puisse gardait un état stable sur son comportement malgré la quantité astronomique de caféine qui circulait dans son sang, et il n’y avait pas que de la caféine dans son sang. Kira ne crachait jamais sur un verre d’alcool. D’ailleurs sa passion pour les boissons alcoolisées lui avait déjà jouer de tours, comme un retrait de permis pour conduite en étai d’ivresse et s’être craché dans un magasin de sous vêtements. Donc maintenant Izuru était contrait de se rendre au boulot à pieds.

Il jeta un coup d’oeil à la maison de son voisin en allumant sa cigarette. C’était la maison d’un de ses amis proche, Ichigo Kurosaki. Un personnage bien sympathique avec qui Kira ne s’ennuyait jamais. Izuru adorait jouer des tours à son ami, non pas qu’il était d’un tempérament blagueur mais quand on avait comme voisin un jeune homme aussi excentrique que Ichigo on ne pouvait s’empêcher de le faire tourné en bourrique. Kira, par exemple, lui avait déjà volé son portefeuille pour ensuite l’inviter au restaurant en payant l’addition avec l’argent du rouquin, ou encore lui commander une stripteaseuse à domicile alors qu’il recevait l’une des ses petites amies. A tout les coups Kira était mort de rire an voyant la réaction de son ami le lendemain quand il se rendait compte de la supercherie ! Ichigo était le genre de personne avec qui il était à l’aise, et les fêtes bien arrosées entre ces deux la étaient monnaies courantes. Izuru aurait bien aimé voire quelques minute son pote avant d’aller bosser, mais il semblerait qu’il était absent, toutes les lumières étaient éteinte. Il se mit donc en marche sous el soleil de plomb, répandant derrière lui des nuages de fumé de cigarette, direction le casino.

Un petit kilométré plus loin, Kira aboutit dans la rue marchant de la ville, elle n’était guère fréquentée à une heure aussi matinale. Il pu donc sans difficulté apercevoir au loin une silhouette familière posté devant un magasin, admirant la vitrine. Aucun doute, des cheveux roux en pétard, cela ne pouvait être que Ichigo. Un large sourire étendit les lèvres de Izuru ses yeux brillèrent d’amusement sur le coup.

-*Mode caféine acticé ^^ *

Il tira une longue bouffée sur sa cigarette avant d’aller discrètement à la rencontre de son ami. Il se glissa à l’insu de celui-ci dans son dos, et Il ne put que constater que le rouquin examiner les différents maillots pour homme, mais Kira préféra conclure autre chose. En effet, un groupe de jolie fille étaient entrain de faire leurs emplettes dans le magasin, on pourrait croire qu’il matait les demoiselles à travers la vitrine. Sans prévenir Izuru asséna une grosse tape dans le dos de son camarade et l’interpellant avec un air malicieux.

-Ichigo ! Encore entrain de mater les jeunes filles ! Sacrés toi va, il est à peine neuf heures du matin et tu cherches déjà à assouvir tes pulsions perverses !!

A cette remarque Kira ria à gorge déployer. Une idée de génie lui traversa l’esprit.

-Attend je vais t’arranger le coup avec l’une d’entre elle … A moins qu’il te les faut toutes ?

Le jeune homme blond pénétra dans le magasin sans attendre l’avis de son ami, pour interpeller le groupe de femmes. Il pouvait bein rigoler un peu avec Ichigo avant d'aller au boulot ..

Les rayons brûlants du soleil qui tapaient le visage de la demoiselle annonçaient une journée lourde, de part une chaleur et une sécheresse pesantes. De beau matin, alors que tout le monde devait encore dormir et rêver dans leur lit, la douce Isane se préparait. Elle avait prévu d’aller faire un tour en ville, et de passer par plusieurs boutiques qui surplombaient la place. Bien que la coquetterie ne soit pas se qu’elle pratiquait souvent, elle désirait changer ses habitudes et visiter les divers marchés, avant de rejoindre son capitaine, qui lui prévoirait sûrement une longue et dure journée. Ainsi, elle termina de se laver, puis elle s’approcha d’un petit miroir afin de se coiffer, comme à son habitude : quelques mèches ici et là. Puis elle ouvrit la porte, qui fit pénétrer une bouffée de chaleur insupportable qui le frotta le visage, avant de s’engouffrer dans les ruelles de la ville, un petit sac à la main.
Marchent tranquillement dans les rues, plutôt calmes en cette heure, elle s’arrêta devant une petit boutique, et regarda par la glace. Elle put y voir de bien jolis bijoux qui reposaient sur la vitrine. Après une minute de réflexion, elle décida enfin à passer la porte, et entra dans la boutique. Elle commença par s’incliner, pour saluer le commerçant de façon courtoise, puis la jeune femme s’approcha d’un des comptoirs ornait de bagues, de colliers et de pierres précieuses en tout genre. Ses yeux brillaient de mille éclats par la beauté indéfinissable de ces magnifiques bijoux. Elle se retourna vite et se précipita vers une autre vitrine, pour y admirer son contenu.
Tant de si belles choses posaient sous son regard. Elle décida donc d’acheter un petit collier, qui n’était pas spécialement voyant, et tant mieux. Mais elle fut bien vite arrêtée en voyant le prix de celui-ci. Elle rangea donc sa petite bourse, et se dirigea vers la sortie, en s’inclinant une dernière fois pour lui annoncer son départ.
Une nouvelle fois dehors, elle sentie le vent traverser ses cheveux, qui les firent s’envoler, obligeant la demoiselle à les retenir de sa main droite, tout en continuant son petit chemin.
Plutôt déçu de ne put avoir acheter son bijou, elle se résigna donc à quitter les rues de la ville, et à rejoindre sans plus tarder la quatrième division et sa capitaine. Mais elle ne s’attendait pas à croiser une personne familière. En face d’elle, elle put reconnaître sans mal l’homme au quel appartenait cette chevelure de couleur orange. Il s’agissait bien là de se jeune Ichigo. Mais que faisait-il ici ? Isane décida donc se s’approchait, bien qu’elle n’était pas rassurée par cette dernière idée. Arrivée à quelques mètres de lui, elle commença à prendre la parole.

« Ichigo, bonj… »

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une troisième personne arriva.
Un jeune homme, dont la chevelure était blonde, se dressa devant elle et prit la parole. Après avoir échanger quelques mots, il pénétra dans une petite boutique à côtés d’eux. La douce Kotetsu put alors voir à quel visage appartenaient ces cheveux, et reconnu un homme dés plus familier : Kira Izuru, le lieutenant de la troisième division.
Elle décida, timidement, de se rapprochait du jeune rouquin.

« Bonjour, Ichigo-chan, dit elle en rougissant, comment allez-vous en ce début de matinée ? »

A chaque jour, suffit sa peine, voilà un dicton qui pourrait bien s’appliquer aux différentes rencontres entre le blondinet de service, et, son ami de toujours celui que certains se plaisaient à surnommer « tête d’oursin ». Alors que la journée démarrait paisiblement, le soleil était haut dans le ciel, nul problème ne venant tourmenter l’horizon radieux qui se profilait, notre cher Ichigo qui s’était posté tel un piquet au beau milieu de la rue, faisant mine de ne pas entendre les invitations incessantes du petit chauve, commerçant à ses heures qui l’invitaient à entrer dans sa boutique qualifiée de « fantastique » ; Kira fit irruption de façon habituelle, de cette manière que Kurosaki-kun trouvait détestable, car elle lui provoquait un soubresaut qui ne manquait de faire rire aux éclats son auteur, Elvis Banana, cette manière de renard, taquine, et sournoise de s’infiltrer n’importe où et d’être là dans les moments les plus inattendus, était l’une des caractéristiques principales d’Izuru-kun, sûrement à cause de sa fréquentation avec Ichimaru Gin, ce gérant de casino sans scrupules qui régnait sans partages d’une main de fer sur Karakura sur rêves, enfin tel était les choses que percevait tête de hérisson. A cause de son « ami », il s’était retrouvé dans différentes situations plus rocambolesques les unes des autres, farfelues à souhait mais toujours pimentées, c’était bien là, la seule qualité de ces « aventures ».
De si bon matin, pas de doute, Kira marchait déjà à la caféine, et, avait entamé son programme de taquineries envers le shinigami remplaçant ! Alors que celui-ci balayait de ses orbes chocolat les shorts de bain pour hommes, Kira glissa quelques mots au creux de l’oreille d’Ichigo qui ne manquèrent pas de faire son petit effet sur le rouquin qui n’était guère du genre patient !

« Ichigo ! Encore entrain de mater les jeunes filles ! Sacrés toi va, il est à peine neuf heures du matin et tu cherches déjà à assouvir tes pulsions perverses !! »

« Qu’est-ce que tu racontes ?!! KIRA ! REVIENS ICI ! J’te dis ! Reviiiiiienns ici !! Je vais le tuer ! »

Mais déjà, le lieutenant de la troisième division s’engouffrait dans l’étrange bazar tenu par un commerçant tout aussi étrange, mais détaillons ce personnage atypique. Petit, rondouillard, son corps n’était pas plus haut que trois pommes, et pourtant, sa prestance était des plus imposantes, tout au sommet de son aspect des plus originales trônait sa figure, crâne dégarni bordé de tempes grisonnantes, restes de cheveux poivre et sel, sourire édenté, et des petites prunelles étincelantes terminaient ce descriptif physique. Ce qui choquait au premier abord était dû à ce fait, l’homme s’était paré de divers articles qu’il vendait, ainsi son torse velu était couvert de différentes chemises hawaïennes, le haut de son crâne surmonté d’une, de deux, de trois paires de lunettes de soleil, alors que ses bras puissants et épais se faisaient clinquants en revêtant diverses montres bon marché, reluisantes sous l’éclat de maître Soleil.
Alors qu’Ichigo allait s’élancer à la suite de Kira pour le faire céder dans sa détestable entreprise, une rencontre toute aussi fortuite se produisit, à sa droite, d’une petite ruelle de Karakura avait déboulé, Isane Kotetsu, lieutenant de la quatrième division. Grande, élancée, pourvue de courbes généreuses aux endroits adéquats, elle possédait un physique à faire pâlir de nombreuses dames, mais à contrario de ce physique de vamp, elle fit entendre une voix frêle, et, timide, le velours rosé de sa peau revêtant une robe couleur sang pour s’adresser à Kurosaki-kun….N’était-ce pas plutôt au garçon de se montrer intimidé, il ne la connaissait guère, elle était charmante, mais leur rencontre avait été brève à la Soul Society, et, le plus à même de la connaître n’était autre que le commère de la ville, ce cher Kira-kun ! Il avait toujours le bon mot sur chacune des personnes de son entourage, cet art de la conversation qui n’était propre qu’à lui, et, à son patron. Passant une main dans sa chevelure négligée, Ichigo ne savait guère que lui répondre, devait-il parler de son achat d’un maillot de bain pour sa promenade estivale en cette belle après-midi, avouer cela à une « jeune » , et, séduisante femme n’était-ce point inconvenant ou honteux ?! Mieux valait prétexter un bobard… pour passer outre ce délicat dilemme ! Oui, il s’était décidé, il allait choisir l’excuse de la venue d’un cousin lointain qui justifierait l’achat de masques pour la plongée, tubas, et, autres fanfreluches… Dans le tas d’articles qu’il achèterait, il aurait bien le temps de se choisir un maillot de bain ! La voix du rouquin se fit enfin entendre, cette délicatesse dans le ton, imprégné d’un léger trouble suite à cette rencontre imprévue…

« Oh..Ohayo Isane-chan ! Je… Oui merci, et, to.. et vous ? Je.. Quelle coïncidence de vous voir ici ! Je.. J’étais justement avec.. enfin il serait plus exact de dire que je viens juste de rencontrer Kira-kun… Enfin bref ! Je.. Je suis ici pour faire quelques achats pour un lointain cousin débarquant dans les jours prochains ! »

Cette dernière phrase avait été prononcée d’une traite, le jeune homme n’ayant pas pris le temps de respirer pour aligner cette succession de mots en un temps record à la belle Isane ! Il fallait paraître assuré dans son mensonge, non ? Honteux de lui-même, il ne pouvait s’empêcher de fixer ses pieds, alors que son teint tout d’abord de pêche lui avait préféré la couleur des fraises ! Derrière ce duo des plus exquis, des rires féminins se faisaient entendre… L’éclat de ceux-ci fit ressortir à Kurosaki-kun une veine au niveau de sa tempe, ses sourcils se froncèrent alors qu’à la simple observation de sa figure, un agacement visible pouvait se deviner. Les agissements odieux de son compère ne le laissaient pas de marbre !
Mais revenons-en à ce brave commerçant, en entendant les propos d’Ichigo, il avait délaissé Kira et ses conquêtes pour se joindre au couple constitué, s’adressant à ceux-ci en leur montrant des maillots de bains, parlant à voix basse, tout en effectuant des clins d’œil grotesques d’un air complice !

« Les tourtereaux ! Vous cherchez une petite crique pour vous étreindre ! La passion de la jeunesse ! J’ai connuuuuuuuuuu ça ausssi !!! Voyons donc des maillots de bains pour mademoiselle et monsieur ! Allez, allez entrez ! »

C’est ainsi que contraints, et, forcés, Ichigo mit les pieds dans ce satané magasin…. Consterné, dépité, agacé, voilà les trois adjectifs qui décrivaient le mieux son état d’esprit. Il avait réussi à échapper à ce vendeur des plus insolites, et s’était réfugié dans la section « Jouets pour enfants »… Au même moment, il avait abandonné Isane-chan, l’avait-elle suivi ? Où était Kira ?! Sûrement dans les parages en train de le chercher… Il restait une option après tout, parvenir à trouver la sortie de secours pour s’enfuir d’ici à toutes jambes, et, ainsi trouver un magasin mieux, et, plus proche du bord de mer…

Kira fit mine de ne pas entendre les plaintes de tête d’oursin, cédez à son petit tour au dépend de son camarde simplement pour de simple paroles aux menaces vide de sens, ça n’avait guère d’intérêt ni même de conséquences. Il n’était pas très doué pour la dissuasion le petit Ichigo. Le blondinet avait déjà un large sourire aux lèvres, pensant au forfait qu’il allait perpétrer, il pénétra dans la petite boutique d’accessoire de loisir estival. C’était une petit commerce sans prétention, quatre rayons disposaient à la vertical de la vitrine le composait, de nombreux gadgets inutiles et de bon marché étaient disposés sur les étalages. Le dernier rayon était réservé aux maillots de bain, et c’est la que se situer l’objectif de Kira, le groupe de jolie fille, éléments majeur pour le mettre de bonne humeur de si bon matin. Il s’efforça de paraître le plus dynamique possible, posture bien droite, menton légèrement relevé et sourire étincelant qui mettaient en valeur sa dentition impeccable et blanche. Izuru marchait avec assurance vers la bande de jeunes femmes, elles parlait bruyamment sur des sujets futiles et sans intérêt tel que les dernier potins sur les vedettes d’Hollywood ou encore le dernier parfum à la mode de Sergio Pauly, des sujets totalement inconnue au jeune homme. Le monde des humains, en particulier les femmes, avait de bien étrange centre d’intérêt. Kira comprenait parfaitement certaine passion humaines, tel que l’alcool, le café, les jeux de hasard, les cigarettes, la séduction et les voitures, d’ailleurs le shimigami avait son permit enfin plus maintenant, le mixe de deux de ses passions lui fut fatal, à ce qui parait l’alcool et la conduite ne font pas bon ménage, un vieux adage humain illustrer parfaitement ceci : « Boire ou conduire, il faut choisir » une citation célèbre qui était la marque d’un certain Bob. Qui était ce Bob ? Kira n’en avait aucune idée, certainement un grand philosophe de cette époque ou encore une sorte de chamane ou gourou … Enfin soit, tout ça pour dire qu’appart ces sujets la qui méritait tout l’attention des personnes au mental tout a fait équilibré tel que lui, les autres sujets n’étaient que futilités. Le blond de service accosta donc les jeunes filles d’une manière des plus décontracté et naturel, heureusement qu’il avait bu sa dose de café matinal et que son esprit était surexciter, car sans ça, Kira était le genre de personne au tempérament plus que discret et timide. Ha, le café, quelle magnifique invention, on ne le répéteras jamais assez …
Le timbre de sa voix se voulait assurant et décontracté.

-« Bonjour mesdemoiselles. Je n’ai pu que remarqué la certaine élégance et la beauté naturelle qui émanaient de vous, veillez pardonné ma franchise, mais il est rare de croisé des jeunes filles si authentique tel que vous. »

Voila le ton était donné, il avait fier allure le Kira avec son attirail de séducteur de seconde zone qui abordait avec la classe des années cinquante. Oui, Izuru et sa mèche rebelle semblait être la réincarnation de Elvis. Mais ces paroles, que peu de personne aurait jugé sincère, marchèrent parfaitement sur ces adolescentes, elles n’avaient pas beaucoup de jugeote apparemment et elles gobaient toutes les paroles du jeune homme en riant. Le contact venait d’être établie, la première étape de plan : « ridiculisons le petit Ichigo » était en marche. Après quelques minutes de contact menait par des paroles fausses sur un ton charmeurs Kira s’était mit les donzelles dans sa poche, elles l’entourait tel des groupies idolâtrant un star. Kira prenait ses grands aires, balançant sa tête en arrière pour faire virevolter sa mèche avec grâce en souriant à s’en déformer les pommettes. Voila maintenant qu’il les avaient amadouer, la phase final de son plan machiavélique pouvait débuter. Il s’exprima maintenant sur un ton faussement surpris et confus.

-Ho, j’en oublié le plus important, j’était venu à votre rencontre pour vous livrez un message, mais votre charmant compagnie m’a complètement chamboulé. Quelle tête en l’air je suis …
Voila, vous voyez le rouquin qui regarde les articles pour enfant la bas ? C’est un ami, il est un peu spécial je vous l’accorde, et il m’a délivré un message des plus oser à votre encontre. Je n’était pas d’accord de venir vous ennuyez avec de tel paroles, mais voyez vous, quand on le contre dit il peut être très violent. Il voulait donc toutes vous invitez à passer une soirée torride en sa compagnie … Vraiment désolé d’avoir était obliger de vous délivrez un tel message. Mais laissez moi vous donnez un conseil, si vous ne lui montrez pas clairement votre mécontentement il ne vous lâchera pas …

Kira n’eu pas besoin d’en dire plus, les jeunes femmes étaient remonté à bloc contre le pauvre Ichigo. Il est vrai que de telles paroles et surtout un tel comportement, bien que celui-ci soit totalement fictif mais ça seul Kira le savait, n’étaient jamais plaisante à entendre surtout quand elles venaient d’un petit pervers à tête d’oursin qui obliger son ami embarrassé à délivrer un message aussi honteux … Voila maintenant Kira n’avait plus qu’a admirer les fruits de son travail. Le petit groupe de furies arriva avec hâte face à l’incriminer, lui lançant des regards meurtriers tandis qu’elles encerclaient l’odieux personnage. Assurément tête de oursin devait se demander ce qui lui tomber dessus. Le tabassage en règle commenca, les filles ruèrent de coup le rouquin en hurlant de leur voix criarde leur rage à son égard. Des coups de pied, coup de poing, aucune partie du corps de la victime était épargnée. Mais c’est certainement les paroles de jeunes femmes qui devaient blessé le plus Ichigo, surtout quand elles étaient prononcer sur un ton aussi enragé et hystérique.

-Espèce de pervers, comment oses tu mettre ainsi ton ami dans l’embarras en le forçant à délivrer des messages honteux ? Tu as de la chance d’avoir un ami comme lui ! Tu ne le mérites pas !

Sur ces mots la pluie de coup cessa, les furies semblaient être lassé de corriger l’importun. Elle se dirigèrent vers la sortie tout en adressant un doux sourire à Kira pour lui faire signe de la main.

-« Au Plaisir de te revoir Kira-kun, et ne te laisse plus ennuyer par ton ami le pervers. »

Izuru ne prononça pas un mot, il luttait pour réprimander un fou rire. Il se contenta d’un grand sourire en leur répondant à son tour d’un bref signe de main. Une fois qu’il fut assuré qu’elles étaient bien partie Kira éclata de rire devant son camarade quelque peu déboussolé par ce qui venait de se passer … Le blondinet attendait maintenant la réaction du rouquin sur que ça allait chauffer dans la boutique ^^

La douce caresse d’un rayon de soleil effleurant sa peau de métisse tira la jeune femme de son rêve dont le souvenir s’estompa rapidement avec le réveil. L’esprit encore brumeux, elle entrouvrit ses yeux d’ocre jaune pour promener le regard sur les murs blanchis de la pièce où elle dormait. Avec un long bâillement, elle s’étira souplement et projeta les draps au bout du lit pour se lever énergiquement du futon. La journée s’annonçait merveilleuse, l’air chaud amené par un léger souffle de vent, pénétrait par la fenêtre restée entrouverte, amenant les senteurs marines de l’océan tout proche. Elle songea rapidement à profiter de ces bons auspices pour aller se baigner dans l’eau saline qui lui tendait les bras et elle s’apprêtait à sortir de la chambre lorsque ses vêtements posés sur une chaise attirèrent son attention, elle avait faillit oublier de les enfiler encore une fois, décidément les habitudes avaient la peau dure, mais elle préférait le confort de son apparence de femme et pour cela, elle se devait de faire de petits efforts. Cette réflexion en amena cependant une autre, la pudeur du genre humain ne lui permettrait jamais de se baigner nue, elle aurait du s’en douter et devoir se trouver la tenue nécessaire à présent. En soupirant devant ces tracas totalement inutiles, elle enfila un pantalon corsaire et un débardeur, seul haut qui ne la gênait pas dans ses mouvements, et sortit de la pièce, tout en nouant ses longs cheveux en queue de cheval.

Se dirigeant vers le réfrigérateur, elle en délogea une bouteille de lait qu’elle but à même le goulot avant de la jeter vide dans la poubelle, elle avait de plus en plus hâte de plonger dans l’eau pour s’y détendre et songeait à dénicher un endroit vide de monde où personne ne lui reprocherait son indécence. En sortant dans la rue des claquettes aux pieds, la vue d’un garçon aux cheveux blond portant une serviette sur l’épaule, lui fit faire demi tour ; se baigner devenait compliqué, il était vraiment temps qu’elle se fasse à cette vie parmi les hommes. Enfin parée du nécessaire pour s’essuyer, elle arpentait tranquillement les magasins cherchant attentivement celui qui vendrait des maillots de bains, vêtement indispensable à son expédition. Elle n’avait pas voulu déranger Urahara avec ces histoires sans importance, elle devinait qu’elle ne s’en serait attirée qu’un éclat de rire et bien mérité de plus. Indécise, elle ne savait que choisir comme inventaire ; tous exposaient leurs articles de dernière mode, qui lui plaisaient assez du reste, elle ne risquait pas de se sentir à l’étroit dedans, lorsque des remarques assez outrées d’un groupe de demoiselles attirèrent son attention sur l’un d’entre eux en particulier. Devant une petite boutique tenue par un homme rondouillard et chauve, un adolescent malmené par ces dames le traitant de pervers, n’en menait pas large et c’est ce qui l’attira vers ce lieu, source d’amusement futur. Elle n’avait jamais vraiment apprécié les filles jouant aux prudes alors qu’elles ne demandaient qu’à attirer l’attention, de plus ce jeune rouquin qu’elle connaissait du reste très bien, méritait un autre sort et elle se ferait un plaisir de l’aider à sa manière. Un sourire taquin aux lèvres, elle s’approcha des furies et nonchalamment, annonça de sa voix grave et tranquille ces quelques mots tout à fait inattendus vu la situation.

"Tu viens Ichigo, je dois me choisir un maillot, j’aimerais que tu me donnes ton avis…"

Les mains sur les hanches, la tête penchée légèrement sur le côté, elle attendait patiemment, certaine qu’il ne manquerait pas cette occasion pour la rejoindre en rougissant de cette invitation attaquant sa pudeur. Elle avait vu Kira bien sur, immanquable avec sa longue mèche blonde, et le salua d’un petit signe de la main, certaine qu’il avait joué un rôle dans cette histoire aux dires des filles. Il était bien de ceux qui cachaient leur jeu, en revanche, elle se demandait ce que la douce Isane venait faire avec eux mais ne dit rien, se contentant de lui adresser un grand sourire.

Alors qu’il essayait de s’extirper des dires du vendeur par une pirouette, braillant tant bien que mal qu’il ne désirait pas de maillot moulant ses attributs ! Il s’était embarqué dans une querelle d’un nouveau genre « commerciale » cette fois-ci. Les bouts de tissu multi couleurs passaient des menottes du rouquin au chauve, et, ainsi de suite/ Le rondouillard à l’œil vif tentait par tout les moyens d’écouler ces derniers stocks, et, n’était pas prêt à se faire marcher sur les pieds.

« Mais prenez les ! Achetez en un, et, je vous offre l’autre ! »

"Je n'en veux PAS !"

D’un ton malicieux, les modulations de sa voix étaient en liesse avec cette personne, dans un souffle de confidence, un murmure inaudible pour que tout ceci ne se fasse entendre que du duo, il ajouta…

« Vous pourrez le donner à votre petit ami ! Eh eh eh »

Un léger rire qui parut grinçant aux oreilles de Kurosaki-kun lui fit lâcher les articles au sol, alors que ses yeux chocolat s’étaient écarquillés en grand pour réaliser l’affront qu’on venait de lui faire. Du tac-o-tac, il s’exclama dans un hurlement collectif… Hurlement, c’était peut-être un peu trop exagéré pou Ichigo, disons qu’il faisait les choses à sa sauce, mais alors qu’il voulait se justifier, rabattre son claquet à ce vil commerçant. Il fut bientôt abordé par un groupe de filles, véritables harpies, furies, démones, succubes, menteuses et hypocrites ; il fallait dire, tête de hérisson avait oublié presque l’existence de Kira lors de sa dispute… Ses lèvres désirables se retroussèrent dans un sourire pour dévoiler une dentition parfaite, mais bientôt il se retrouva au sol sans comprendre ce qui lui arrivait…
Un filet de sang aux commissures des lèvres dans le coin qui commençait à se répandre en une flaque à la robe écarlate sur le carrelage de l’établissement, tandis qu’on le piétinait, lui donnait des coups, tirage de cheveux en règles, destruction des doigts au programme, et, également torture de la masculinité du pauvre garçon ! Couverts de bleus de part en part. C’était pire que tout ce qu’il avait connu, un combat contre ce taré de Zaraki n’était rien à côté, de même que ce prétentieux de Byakuya ; eux au moins, il ne s’abaissait pas à taper dans ses parties…Après un bon quart d’heure où tête d’oursin avait goûté aux joies des tourments, et, autres affres de souffrance, elles avaient quitté le magasin, remerciant le blondinet de service…
Ses doigts se crispèrent sur le sol tandis que ses ongles crissaient sur le dallage digne du plus grand jeu d’échiquier, un regard noir en direction de Kira-kun, ses iris se plissèrent alors qu’il dardait de sa vision la réincarnation d’Elvis. Marmonnant quelques mots à son encontre entre ses lèvres, préparant d’or et déjà sa vengeance, Ichigo était tenté de laisser la place à son alter-ego, cette petite voix dans sa tête qui se faisait entendre, qui le narguait avec une insolence folle pour mettre à jour ses faiblesses. Un éclat de rire, les moqueries fusaient à son encontre…

« Alors, Ichigo, on fait la sieste ?! Pfff, tu me fais vomir, toi, et, tes faiblesses ! Laisses moi venir, et, je me charge de mettre en pièces, le blondinet de service ! »

« Je.. Laisses moi… » Murmura-t-il faiblement dans une brise d’air où le son ne portait pas. Ce n’était plus un jeu cette fois-ci. Il ne pouvait pas courir le risque de se transformer, ça aurait été…

« Qu’est-ce que tu racontes ?! Arrêtes de marmonner, laisses moi ta place ! »

Des sueurs froides prirent possession du visage du héros, des perles d’eau s’écoulant sur ses tempes dans une caresse troublante, et, désagréable, un frisson s’empara de son dos avant de remonter le long de sa nuque. Mais bientôt, une silhouette rassurante et familière apparût, et, le processus de combat intérieur cessa. Se retournant comme une crème pour pouvoir être sur le dos, et, découvrir qui cela pouvait bien être, il marqua un arrêt d’étonnement, bouche bée d’entrevoir son ancien maître, celle qui lui avait appris le Bankai, … Yoruichi-sama ! D’ailleurs, il prononça son nom en même temps que son incroyable aperçue, elle le dominait de sa hauteur savante, farouche, et, belle ; ce corps de métisse, de femme était sculpturale, une poitrine tout en forme qui n’avait rien à envier ni à celle d’Ohirime, et, encore moins à Matsumoto, une allure fine, et, féline, des courbes affriolantes, et, des formes avenantes. La question qui parcourait à présent l’esprit du rouquin était la suivante.. Qu’est-ce que faisait Yoruichi-sama dans un tel commerce… Mais bientôt, il eut sa réponse face à la question de cet ange…

"Tu viens Ichigo, je dois me choisir un maillot, j’aimerais que tu me donnes ton avis…"

Baissant les yeux pour éviter de croiser le regard ocre de Yoruichi-sama, Kurosaki-kun s’était réfugié derrière ses mèches rebelles, son cœur avait adopté un rythme de croisière des plus fougueux suite à cette proposition indécente, le rouge au niveau de ses joues qui rappelaient la couleur des fraises s’amusait à colorier la teinte de son corps, tel un type de bronzage express. Balbutiant quelques mots, il s’exclama avec hâte, se relevant.. ;

« Je.. Je ne suis pas sûr d’être qualifié pour cela ! »

Sa figure s’orna d’un sourire de politesse qui voulait dire : « Ouf, je l’ai échappé belle » tandis que ses mains s’étaient mise en avant de son corps comme pour protester de cette invitation/ Des images lui revenaient en tête, il essayait de les chasser, dire que.. En réalité, bien qu’il ne voulait pas se l’avouer, cela tentait le pauvre tête de hérisson mais n’aurait-ce pas été à l’encontre des lois de la pudeur ? Oui sûrement ! Posant à nouveau ses prunelles sur elle, il disait non, alors que son envie lui disait de clamer un oui, franc et, massif… Sa menotte se tendit vers celle de Yoruichi dans un mouvement involontaire, l’effleurant avant de se retirer suite à ce contact désinvolte…

"Je.. Et puis, il faut que je me trouve aussi un maillot.. !"

Patiemment la jeune femme attendait, sa provocation avait eu l’effet escompté et ses yeux se plissèrent légèrement, trahissant son action volontaire de l’avoir provoqué délibérément. Indéniablement la peau du rouquin se colora d’une teinte proche de celle du soleil couchant, donnant l’impression, renforcée par ses cheveux roux et hérissés, d’avoir prit feu. Tant de sensibilité chez un tel garçon capable d’accomplir l’impossible ne cessait de l’étonner, quoique pour rien au monde, elle n’aurait manqué une occasion de le taquiner. Son regard habituellement si franc fuyait le sien avec promptitude mais finit pourtant par le croiser avant d’annoncer précipitamment sa décision d’un ton hâtif et maladroit.

« Je…Je ne suis pas sûr d’être qualifié pour cela ! »

Amusée par cette réponse bien digne de lui, elle redressa un sourcil d’un air étonné, dissimulant son amusement devant les réponses contradictoires qui fusaient du corps de cet adolescent au caractère habituellement bien trempé. Elle suivait en même temps, les allers et venues du vendeur tout en sueur qui s’efforçait de refiler des horreurs de maillots invendus aux jeunes clients avide d’être à la dernière mode malgré le manque de goût qu’elle pouvait contenir. Tous ses arguments s’appuyaient sur les tenues de bain des stars du moment, ce qui ne manquait pas de l’intriguer et de la faire s’interroger quant aux tenues vestimentaires de ces personnes. C’est pour cela, par ailleurs, qu’elle avait besoin d’Ichigo, il saurait lui indiquer comment choisir un maillot correct, la rougeur de sa peau serait un bon moyen de s’en faire une idée. Attendant toujours qu’il se décide en plein accord avec lui-même, elle reposa les yeux sur lui, tout en sentant sa main l’effleurer comme s’il attendait qu’elle le pousse, lui permettant ainsi sûrement de se sentir la conscience tranquille, la décision ne dépendant pas de lui.

"Je... Et puis, il faut que je me trouve aussi un maillot... !"

La phrase si anodine attira un grand sourire sur les lèvres de Yoruichi, en songeant à la gêne future du garçon sous son regard provocateur lorsqu’elle lui demanderait de l’essayer devant elle pour qu’elle confirme son choix. Il venait de décider de son sort sur ces quelques mots et elle en profita.

"Ca tombe bien, on va faire ça ensemble, je t’aiderais et tu m’aideras ! "

Sans plus attendre, elle saisit la main qui revenait vers son propriétaire, l’attirant à elle, tout en l’entraînant énergiquement vers le fond de la pièce où se trouvaient les fameux maillots de bain. Elle ne se souciait pas de la douleur qu’il pouvait ressentir suite à son passage à tabac par les groupies qui n’avaient, semblait-il, négligé aucune partie de son corps. Le garçon en avait connu d’autres lors de ses combats contre les shinigamis, il s’en remettrait rapidement, même si l’eau saline de la mer raviverait à souhait les douleurs causées par les saignements de ses blessures, du reste superficielles. Les cabines d’essayage étaient juste à côté et vide de tout occupant, ce qui convenait parfaitement à ses projets, elle ne comptait pas rester des heures dans ce magasin, il lui tardait de retrouver la grande bleue. Toujours en le tenant par la main, elle le propulsa devant le rayon des hommes, l’invitant à choisir parmi les nombreux choix qui s’offraient à sa vue.

"Voilà, tu peux choisir, je te dirais si ça te va !"

En effet, il y avait de tout et pour tous les genres et c’est avec curiosité qu’elle attendait de savoir ce qui lui plaisait à lui, essayant de l’imaginer vêtu de ces vêtements, non sans en éprouver un certain amusement. Cependant, le vendeur délaissé par une de ses victimes précédente trop excédée par son zèle et sa virulence et ,voyant en eux deux clients potentiels et crédules, revint à la charge, leur fourrant sous le nez ses précieux invendus, clamant leur solidité et dernière mode à Saint Tropez, tandis qu’elle les regardait impassible et sceptique. Il est vrai qu’elle ne les trouvait pas forcément beaux ou adaptés, mais sa connaissance en maillot restait assez limitée, surtout pour quelqu’un qui n’en portait jamais. Elle adressa un regard interrogateur au rouquin pour qu’il l’oriente vers l’un de ceux que proposait le vendeur, peut-être de bonne foi malgré son insistance assez exagérée, ou bien qu’il le repousse, confirmant son point de vue sur ces articles.

Quelle étrange sensation ! Une boule au creux de l’estomac, un nœud indicible, indissociable, son regard divagua quelques instants, se perdant dans les méandres du dallage, s’emprisonnant de son propre chef, dans ce labyrinthe où les nuances de gris n’existaient pas, chaque carreau était noir ténébreux ou blanc immaculé ! Captif de Yoruichi-sama, il l’était de bon gré, la chaleur émanant de cette paume brune l’avait assuré d’un confort des plus accueillants, d’un contact des plus charmants, ses doigts effilés s’étaient amourachés de ceux de son « sensei » après un moment de vagabondage dans les différents rayons qui défilaient les uns après les autres sous leurs yeux. La ballade était quelque peu pénible, il y avait cette empressement de la féline qui bousculait le pauvre héros ! Ses pensées s’enfermaient dans un jeu de poupées russes, ses souvenirs remontaient à la surface, tout se mélangeait pour ne faire plus qu’un, ces émotions, est-ce qu’il éprouvait une sensation de bonheur sous l’impulsion de la déesse de la vitesse ? Nourrissait-il des senti….. ! Chassant ses idées pour ne pas paraître trop pâlot, penaud, confus, ses iris chocolat se plissèrent, sortant de leur refuge, c’est-à-dire de sous la tignasse rousse de Kurosaki-kun pour faire face à ce chaton mignon ! Braillant à tue-tête, et, à présent protestant pour qu’elle le lâche, ses joues s’étaient complètement dévêtues, passant du rouge au coquelicot à une teinte plus rosée, son incendie s’était éteint car il avait réussi pour le moment à faire le tri dans son esprit.

« Lâches moi ! Lâches moi ! Yoruichi-san ! »

Mais bientôt, il fut posté tel un petit soldat de plomb devant les rayonnages pour les maillots de bain pour homme. Sous le regard scrutateur, et, quelque peu provocateur des iris ocre, il déglutissait promptement avant de commencer à agiter ses mains à la recherche de maillots. Se moquait-elle vraiment de lui ? Pas de doute la dessus ! Se retournant vers elle, il s’exclama alors..

« Arrêtez de me regarder comme ça !! Arrêtez, J’vous dis ! »

Le pauvre homard, il venait d’être mangé à l’œil, et, avait le droit à un deuxième ébouillement ; un torrent de sang courut colorier les joues à croquer du shinigami suppléant. Mais bientôt, les cris avaient alerté ce vendeur expert des « bons acheteurs » ! Se tournant avec une hâte sans précédent vers les tourtereaux ! Il sortit de nulle part, véritable magicien, des maillots de bains pour femmes plutôt évocateurs… L’un était vert pétant et ne comportait pas de haut, un autre était pourvu de trous pour dévoiler les formes avantageuses de la belle, tous étaient rapiécés, ou presque.

« Vous, ma chère, vous m’avez l’air d’une fine connaisseuse ! Voyons donc ensemble cela ! Je vous assure que cette petite chose vous irez à merveille ! Cela ferait plaisir à monsieur ! Moi qui croyais qu’il accompagnait ce blondinet de malheur, en réalité, c’est votre compagnon ! Mais n’en dites pas plus ! Je comprends cela ! Prenez les tous, et, essayez les ! »

Depuis un bon quart d’heure que le speach du rondouillard avait commencé, Ichigo faisait de grands signes en direction de la créature divine pour lui faire signe de filer, gesticulant sur place des mouvements de tête comme s’il avait attrapé un torticolis voulant signifier qu’il fallait cesser toute conversation ! Mais lorsqu’il entendit les tout derniers mots de l’homme sur une éventuelle relation entre lui, et, la shinigami. Il vint lui donner un coup de poing dans ce crâne dégarni, trouvant par la même occasion, une justification envers lui-même et envers Yoruichi. Entre-temps, Ichigo avait choisi quelques maillots de bain, et, c’était de son propre chef qu’il avait pris la main de la voluptueuse métisse pour l’entraîner à l’abri ! Mais quel abri ! Tête d’oursin n’était pas très douée, il se retrouvait dans un endroit exigu, petit, fermé certes, mais c’était bien là, le seul avantage. Ils étaient tout deux dans la même cabine d’essayage ! Yoruichi était encombrée de tout un tas de maillots plus affriolants les uns que les autres, et, le pauvre rouquin subissant les contacts d’un frôlement d’épaule, la caresse discrète de son parfum, la vision de ses lèvres reluisantes, il préféra s’asseoir. Mais comme une menotte, sa main était nouée avec celle de Yoruichi, et, il l’entraîna dans sa mésaventure sur lui, dans une position plutôt compromettante, elle était presque à califourchon sur le jeune homme, leurs visages se faisaient rapprochés. C’était l’effleurement de nez, le plus sex de la création ! Perdant son œil dans les méandres de ceux de la métisse, un souffle, un frisson…
Mais soudain, un martèlement contre la porte, c’était le vendeur qui revenait à l’assaut, et, voulait voir les maillots sur la déesse de ses lieux, Yoruichi-sama !
Soubresaut de la part d’Ichigo, ce qui le sortit un peu de sa rêverie, de l’hypthnose.. Son cœur s’était allée à battre la chamade un bref instant, et, il essayait de reprendre contenance, pour se parer d’un air désinvolte…

Les rires moqueurs du blond de service se turent aussi vite qu’ils avaient commencé. Une déesse, une femme sublime, réincarnation d’Aphrodite dans ce bas monde accostait le rouquin ! Yoruichi en personne invité tête d’oursin à choisir un maillot pour elle ! Izuru en resta bouche bée, sa mâchoire pendante, presque décrochait tant l’ouverture était improbable et ses yeux formant des cercles parfait par l’amplitude de leur étonnement contemplèrent cette scène sans sourciller. Le choc était tell qu’il ne réagit même quand la jeune femme lui adressa un signe de main.

*Cet Ichigo !! Pourquoi c’est toujours autour de lui que ces magnifiques papillons viennent virevolter avec allégresse ?? *

Kira bouillonnait dans son fort intérieur, et le pire que tous était que ce crétin de rouquin ne savait pas saisir sa chance. Il refusait l’invitation de cette déesse qui lui ouvre les portes du paradis ! Pourquoi les plus jolie fille s’intéressaient elles au petit adolescent timide et maladroit ? Alors que Kira aurait volontiers aidé la demoiselle dans sa quête du maillot parfait ! Et même plus si affinité … Meme sans enfaîte … Izuru s’empêtrait dans ses pensées confuses et tellement illogiques à ses yeux ! Il ne réalisa même pas que la miss et ce gamin étaient déjà partie pour prendre leurs envole vers le jardin d’Eden ! Les cabines d’essayage ! Le laisse pour compte dégluti brutalement en constant avec effroi qu’il était maintenant seul et délaissé de tous ! Etait ce sa punition pour avoir jouer un sale tours à tête d’oursin ? Le châtiment ultime qui lui était infligé n’était rien comparé à la petite blague dont il avait été auteur. Il lui suffit d’imaginer la belle Yoruichi enlacé dans les bras d’Ichigo, répandant sa douce chaleur corporelle par ce contact intime et merveilleux à l’abri des regards dans la cabine de toutes les merveilles, lieux sain et si peu exploré par l’homme en compagnie d’une telle beauté, pour que le cœur de Kira s’emballe, noircit par sa jalousie et la rancœur. Son corps commencé à s’engourdir, toute son énergie était happé par ces pensé tortueuse qui le tourmenté avec acharnement. Un épais brouillard tomba dans son esprit et bien vite il fut arraché à la réalité, oubliant totalement qu’il était dans un lieu public fréquenté, il se laissa tomber sur ses genoux. Son visage était maintenant crispé, et des gouttes de sueur perlaient sur son front. Ses membres furent secoués de spasme incontrôlable, alors qu’il s’enfonçait toujours un peu plus dans son égarement. Il pouvait entendre clairement les rires des deux tourtereaux l’atteindre, ainsi que des phrases très explicites dans le sens érotique … Etait ce son imagination ? La folie lui fessait elle entendre ses pires craindre ? Que Ichigo parvienne à atteindre pareil nirvana dans cet endroit exigu ou il était logé ? Sans crié garde il tendit ses bras vers les cieux en fessant entendre son crie de désespoir :

-« POURQUOI !!! »

Il respirait maintenant bruyamment en se pressant sa main sur son torse, sa bouche s’ouvrait et se refermait tel un poisson tentant de respirait sur la terre ferme. Par chance ou par malchance, une plaque du faux plafond du magasin se délogea se son encadrement pour atterrir avec force sur le crane du blondinet. Ce coup si subite lui remit les idées en place. Ca ne lui ressemblait pas d’agir de la sorte, mais grand avait été le traumatisme cause par cette scène. Apparemment il manquait encore d’entraînement spirituel pour faire face à ce genre de choc mental … Il se jura intérieurement qu’il ne si laisserait plus prendre, et qu’il ne manquerait pas de se venger d’Ichigo dés qu’il en aurait l’occasion ! Ce traître !!
Il se releva enfin, heureusement peu de personne avait assisté à la scène, un couple de vieillard le regardait avec suspicion tout en radotant qu’elles stupidité sur les jeunes gens.

-« Tsss, encore un pauvre malheureux qui à déjà prit sa dose de crack alors qu’il n’est même pas encore dix heures du matin. Les jeunes de nos jours, vraiment … ! »

Que de drôle de paroles pour des petits vieux, cette remarque ne manqua pas d’étonner le jeune homme, et aussi de l’énervé passablement. Kira brandit son point pour toute réponse tout en élevant son majeur. Le vieux couple choqué par un tel comportement s’éloigna rapidement en criant au scandale. Il était temps de se remettre en route pour adopté la kira attitude ! Izuru avait reprit confiance et après tout, rien n’était encore perdu, et puis une de perdu, dix de retrouver comme on dit ! Il s’adossa conte le mur en face de la cabine d’essayage du couple tout en adopta une attitude décontractée et légèrement souriante en attendant que les deux coupables du crime d’abondons de Kira refasse apparition.

Malgré la gêne quelque peu compréhensible d’Ichigo sous son regard scrutateur, alors qu’il explorait d’une main hésitante les divers articles proposés dans ce magasin, elle continuait de l’observer, de plus en plus amusée par les changements de couleur du pauvre adolescent qui ne savait plus comment se comporter. Peut-être remercia t-il en pensée le turbulent et plutôt entreprenant vendeur de le délivrer d’une situation des plus embarrassante, cependant il en fut pour ses frais. Plutôt que de le soulager de son trouble, celui-ci l’accentua insinuant certaines relations qu’il aurait pu avoir avec Kira et maintenant avec elle, décidément il avait le don d’attirer l’attention sur lui sans même s’en rendre compte ou le vouloir. Indécise devant le chauve, dont la rhétorique employée pour lui faire acheter ces simples bouts de tissus recousus, lui donnait l’envie de le plonger dans la confusion, elle essayait de comprendre les gestes désordonnés du rouquin qui tentait de communiquer avec elle, tout en restant, néanmoins, incompréhensible. Des maillots plein les bras, elle ne savait comment suivre le monologue de l’un et la conversation gestuelle de son compagnon, de plus en plus énervé. Ce qu’elle prévoyait, connaissant le peu de patience d’Ichigo, arriva et lui arracha un sourire, elle le reconnaissait bien dans ce coup de poing énervé qu’il apposa sans délicatesse sur le front dégarni du bavard, mettant un terme à son flot de paroles et leurs suggestions semblait-il inconfortables. Visiblement pressé d’en finir, il la tira rapidement vers un cagibi où ils se retrouvèrent tous les deux un peu à l’étroit, leurs tenues de bain serrées contre eux, et lui, tenant toujours sa main sans vouloir la lâcher visiblement. Assez surprise que le rouquin ait choisit une cabine commune, elle le regardait étonnée, un sourire aux lèvres ; les frôlement de leurs corps rapprochés par l’exiguïté de leur refuge semblaient le troubler et anxieux, il avait l’air de chercher comment sortir de cette situation embarrassante, était-ce une bourde de sa part de l’avoir attiré en ce lieu ou bien un choix délibéré ?

La réponse lui parvint rapidement quand il s’assit, l’entraînant par la même occasion sur ses genoux dans une position des plus compromettante, l’espace d’un instant elle ne prononça pas un mot, son étonnement à son comble devant une telle entreprise qu’elle n’aurait cru capable de la part de ce gamin d’une timidité maladive encore peu de temps auparavant. Ses yeux plongés dans les siens, il semblait frappé de mutisme, contrecoup de son audace ou incapacité de réagir, elle ne le savait pas mais, féline, une provocation sur le bout de la langue, elle comptait le faire réagir. Cependant, elle fut interrompue par des coups violents frappés à la porte de la cabine et la voix du vendeur leur parvint ; d’un ton pressé, il demandait à voir le résultat de ses maillots sur elle. Rabaissant son regard ocre vers Ichigo, elle se rendit compte qu’il avait profité de ce répit pour reprendre contenance, affectant une désinvolture feinte qui ne la trompait pas. Se levant de ses genoux, elle saisit un des deux-pièces le moins endommagé, le regarda un instant pour comprendre comment l’enfiler, puis s’adressa à l’homme chauve et rondouillard qui attendait derrière la porte, lui criant à travers.

"Je me change, attendez encore un peu !"

Ensuite, sans attendre, elle entreprit de se déshabiller, se débarrassant rapidement de son débardeur et de son corsaire pour se vêtir de sa tenue de bain dans les tons orangés et moins affriolante qu’elle aurait pu l’être. Une lueur malicieuse au fond des ses prunelles, elle suivait du coin de l’œil la réaction du rouquin tandis qu’elle se débattait avec l’attache du haut. Enfin prête, elle ouvrit la porte de la cabine, non sans lancer avant de sortir, ces quelques mots prononcés sur un ton taquin mais sans appel.

"C’est à ton tour après Ichigo, tache de faire vite, la mer nous attend !"

Le petit chez soi d'Ichigo Yoruichiorangeswimtj8

Tranquillement, elle se plaça devant la glace, intéressée de savoir à quoi elle ressemblait ainsi vêtue et croisa le regard de Kira qu’elle croyait partit depuis un moment. Sans se soucier des éventuelles paroles du vendeur, elle se retourna vers le blond à la longue mèche rebelle et, les mains sur les hanches, le fixa de son regard provocateur, un brin mesquine.

"Toi aussi tu attends pour t’acheter un maillot Kira-kun ou c'est seulement pour regarder? "

« Que… ?!»

Les mots s’étranglèrent dans sa gorge comme stoppés en pleine ascension par une main invisible.
Ainsi positionné, le corps de Yoruichi emprisonnait aussi certainement qu’une cage de fer celui de Kurosaki-kun qui ne pouvait se mouvoir, leurs corps s’emboîtaient avec panache, s’épousaient, la poitrine voluptueuse et généreuse de la déesse de la vitesse s’écrasant sur le torse saillant du garçon, leurs lèvres même ne s’étaient pas encore rencontrées, elles ne purent s’accoler les unes aux autres.
Le chocolat des yeux d’Ichigo découvraient dans ceux dorés de sa sensei, son étonnement, croyait-elle qu’il l’lavait fait exprès, ce n’était pas de sa faute, si dans son empressement pour échapper au vendeur, ils s’étaient retrouvés dans cette position des plus compromettantes.
Dire qu’il était agité d’un grand trouble, n’était pas une mince interprétation, quel était ce contact qu’il subissait, se trouvait aussi proche d’un membre du beau sexe était-il si agréable et en même temps si peu convenable. . ? L’œil de tête d’oursin se perdait dans les siens, ses joues mêmes s’empourprèrent. Se comportant comme un gamin immature selon lui, il détourna le regard, vaincu dans sa dignité, il attribuait ses rougeurs à cette chaleur étouffante qui pouvait faire tourner la tête de n’importe quel homme ? Mais faisait-il chaud seulement ou était-ce cette couverture humaine ?
Mais dans ce moment d’intimité, ils furent rapidement coupés, c’était leur sauveur, était-il grand, beau, chevelu ? Pas du tout, ce n’était rien d’autre que l’insupportable vendeur rondouillard qui voulait, en véritable pervers, découvrir le port du maillot sur Yoruichi-sama ! La belle plante ne tarda pas à s’effeuiller devant Ichigo ! Se calant dans son siège, se crispant intérieurement devant un tel spectacle, ses ongles s’enfoncèrent dans le bois de son assise, tandis que c’était un embrasement de colère, un feu intérieur qui venait le réchauffer, il était tremblant, et, tentait tant bien que mal d’occulter ce divertissement « caliente » par sa main devant ses yeux, écartant par moment légèrement les doigts, il détourna rapidement le regard, du moins il mena la bataille du mieux qu’il pouvait ! Mais que pouvait-il faire face à la métisse toutes en courbes affriolantes, et, aux formes généreuses ?! Il avait poussé quelques cris d’exclamation, et, grâce à son intervention orale, elle avait commencé par le bas !

« Naaaaaaan ! Ne vous penchez pas ! Vous ne pouvez pas commencer comme tout le monde par le bas ! Par le bas ! Par le bas ! Yoruichi ! »

Du revers de sa main, il fit disparaître le filet de sang qui s’était échappé de l’une de ses narines…Ouf ! Elle venait de sortir de la cabine ! Soupirant de soulagement, il fit rapidement sorti de ce bref moment de répit ! Voilà que la naïade lui ordonnait de se dépêcher un peu ! Sursautant, il acquiesça en premier lieu d’un signe de tête, avant de brailler..

« Je fais ce que je veux ! D’abord ! »

Refermant la porte derrière le passage de la voluptueuse métisse, il put apercevoir Kira, visiblement subjugué par Yoruichi… Commençant à retirer sa chemise, dévoilant un torse saillant, et, imposant pour son jeune âge, il s’arrêta finalement dans son entreprise ;

profitant d’une pause pour souffler un peu, se remettant de ses émotions. Après quelques instants de réflexion, il remit son T-shirt, et, enleva le bas pour revêtir un maillot de bain. Derrière la cabine, on pouvait entendre les élucubrations du vendeur qui vantait la beauté de cette somptueuse plante !
Remettant par-dessus son short de bain, son jean, finalement tête d’oursin sortit de sa tanière. Ne sachant quelle attitude adoptée face à Yoruichi, et, encore moins face à rebelle mèche-kun, il se dirigea vers la caisse en faisant le moindre bout de possible pour sa pauvre tête de hérisson, en réalité, ses chaussures grinçaient sur le carrelage, et, il était difficile de ne pas le remarquer, c’était même tout le contraire. Le vendeur s’échappa du duo de la métisse, et, du blondinet pour venir encaisser les achats d’Ichigo… Celui-ci jetait un œil en arrière, mais de toute évidence, la déesse de la vitesse, et, l’acolyte de Gin ne l’avait pas découvert ; une ébauche de sourire orna ses lèvres, c’était mieux ainsi après tout !

Descendant la ruelle pour se diriger vers la plage, il avait réduit son allure, espérant peut-être se faire rattraper ; de toute façon, il les verrait bien sur le sable doré, non ? Pourquoi s’était-il enfui si brusquement ? Peut-être avait-il peur.. Peur de sa relation avec Yoruichi-sama… Ou était-ce peut-être les foudres de Kira qu’il ne voulait pas subir ? Enfin ! Sous ses pas, le sable était là !

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